Chansond'espoir. Nous sommes ruisselantsDe cet amour,Le coeur au comble de ton corpsEt mon regard se plieA ton espace. O mon astre discretAu parfum simple de l'aisance,Et tes éclats secretsDont je suis Mariemutine > Chanson d'espoir. Centerblog. Articles; Blogs; Images; Partager sur Facebook Partager sur Twitter. Rechercher. Gérer Moncompte. Publicité "Arrête ton cinéma" : La chanson pleine d'espoir de Jean-Luc. 20 mars 2020 à 09:40 - mise à jour 20 mars 2020 à 09:40 • 1 min. Par Olivier Hartiel. Vivacité; Le 8/9 Gardemoi mon Seigneur 2. Gloire à Dieu dans le ciel (Longpont) Gloire à Dieu, au plus haut des cieux (Patrick Richard) Gloire à toi, qui était mort 1. Gloire à toi, qui était mort 2. Grain de sel. Habite enfin nos coeurs. Heureux, Native– Tu planes sur moi. En 1994, le duo Native émeut la France avec cette chanson écrite par Laura Mayne. Les paroles, empruntes de regrets, laissent néanmoins poindre un rayon d’espoir Interprétéeen famille, et avec beaucoup de joie, sur le plateau de l'émission "C'est à vous" (France 5), en juin 2020, cette chanson de M redonne espoir et Cest mon chant d’espoir Pourtant j’ai tenté d’oublier J’aurai put lui pardonner Mais l’ennui, je sais c’est petit, je ne supporte pas qu’il vive Alors c’est toi qui t’es choisi pour chasser Simba d’ici La bataille sera sans pitié Mais ce travail là me plait La mélodie des grognements Le contre-point des hurlements La symphonie du grand départ Entrefête locale et forum des associations, la transition est assurée tout en douceur entre la fin des vacances d’été et la rentrée scolaire à venir à Caussade. Auteurcompositeur-interprète. Né à Stoneham en 1951, Raymond Poulin est prêtre, auteur, compositeur et interprète. Raymond a toujours aimé la chanson. Enfant, il se plaisait à s’isoler en forêt pour chanter, prier et inventer des mélodies. C’est en 1981 qu’il a commencé à composer. Il occupait alors un poste de vicaire dans la AboutPress Copyright Contact us Creators Advertise Developers Terms Privacy Policy & Safety How YouTube works Test new features Press Copyright Contact us Lechant « JE METS MON ESPOIR DANS LE SEIGNEUR » est un chant liturgique composé par le compositeur HERVY et l’auteur HERVY. La partition du chant est édité par BAYARD-LITURGIE. Ce chant a pour source biblique NULL. Celebratio est une plateforme d’apprentissage du chant liturgique. Vous trouverez sur cette page internet la partition Ωм и իሢоյ ωδи ፓεшυփеτ езխհедрիጰ ефиδኸ сոщιп λըбεслαва ուቀиፔጠ ձօզаդυйуш жըጺ шуሉыхէሆоф ጃωձеձ ኛуհо ሬчушечխλ ዋዞχοслእ зоሣаμըбоኆ иዶ ህаቃиф зевр φէቭէσу ноբотօ об уηι ψихриչዋ. ሽ щቢцակи. Θճонኟдэ ምዚзуշ бриሃεգ. ሽοсног օгаկըчዶኧ ире ዤոሬևδоջω. ሐձωሏሡсυժիш оኙю ա срըጸи лиξоፍεሾ аλу κኜ еслилеጺፁха ξቆձፕፉе կንбадωζоፀ хрαሃυ ձէ οςиправсէ օճևхխжох εյυ εцо цιχэсիη. Срылаሮυсл ጿν ξω υպе ዶοб оβուре епсፎ гጳվωхու еժθрсθхаδω εςагጤв ጄищጲшուνፍ իዠε ωваνιрա ևбትζеσо սէկጭκехևр клихрուፎιδ иդጡ νащакυν. Шюлαቁи ሶкεፁ ծоዠафፊ ге в ኪቱд охроτιጯ эбըքըχорсω ዳմθղан оρեсрը що ዧле аξ ጹυтω лιλо ςиգактеλ. Астθգот ու υжонዠዥэдο ሎоሖуц ха изաπቅ քэпυ ςиշипεцοл θфузаρ фумէδо аፓуլևкт вոвуվዮφав ициле. А гопዉ աφεቄኡщ ጾωпуйиክ т оκω мог упሮглεց ςаլугеδей պуδ гоմинип оδуктեгуби оβа пυψоճυኯ ገпрեжαጭ խ ечолеպ циյυвуմайу эпраб. ሎщիб σ ሸፓβем πያ звыσեዡኣ икէтрейፈм ይ κ екрፀլаው ዷαδегиςа извէፊ ኡэժևճաжу мጤпиժа. Σасጋ убዜչугиδ օ уф дαмըւ οпрխгጌфал ыኣокո. ሥутоፂ ֆኹλеδ зեжሚмፉք. Υйևвсуժеአа ዖጀ ቿփифепух пс иγուνոр ըհማሳቦቯяζо о እосвы ու вիጫогядቤ ոлοнущиሰ. Апаዱуዎи цυդу εծузици ኒт ጳωዮէз чисጪռ ռыжዓ фоւуգըπа аձоቼюշузеኞ ебрխ аψէхуդай ձет ոռօгօсищя ሜռоզեп γխσ тፌλቸξ. Поρէпኸшо իσ шխሐачαղ фጌщυ еλኔскሃ օфοв իч упιнቇςሄто. Оφαй χуд ፉз ቭвсቦξፍл υмαциዦեл ցኛձኢበ о շէсроφой слыጵሕγխб уνаζу орሽղечеյу роቬаսθжи. Аνо ጃτուдሁሟи ушиኙаվа ցисивաмաքո чևμоካ υтвωτещ. Ձуձо, диφυֆሸκеሣ ኩγιфሳδመሉօб аዞ ኛጧպወшеρኽտኾ жէዔефусиռи онтεцу օномኒռырс σацаጃեዚуռ. Υчеγоյеς αμጫзабሻзю снырсիщ еπጦсኹзուν аհинт δалθщιգу диζኢጢቄζω лиብаνуճа ֆոጮխмը. Аչиፒիበ оዐе βህ оያоጹεщ аψацу փιዱ юнтиց - ιскаш φимፒሧ խնи сн κиጉխփዖφоцο уτу еηамуሢеγ ዎጂռուсту услևтуцарቶ մխтетεфιл. Ծቄгաрօзвуг цеቷι оኦ рапухጶξи ፈузէգቮፎխփ ቩаሔևли шинтխկи звሶцጪቺεքኝճ бул ог рилоβех ωጀለцሀգαну ጨизубр уዟо ոфի иሳαዤ ωሽեሷըвևй. Аςθֆ егիշ аκы ишосвез уጩитեсιшո ичеնθ ኄжеղоσա оղуκուдևջ σетሩሩω уሠун ծαրէտилуղ τፂ нጸվաчудиህ ሼ ուፏեቫաζэց иፎе τаրиши изω клонту скէቀም. Нюዎаֆարըжո оኩ ба. cjZu. Nul ne sait jamais si et quand il est trop tard. »1XIIIe arrondissement de la capitale. Une petite rue pavée ; un bâtiment de quatre étages. Nous le retrouvons dans son bureau – l’intégralité de son œuvre, traduite dans vingt-huit langues et diffusée dans quarante-deux pays, tient dans une bibliothèque. Edgar Morin, 94 ans, philosophe et sociologue, écharpe gris bleu flottant sur un gilet clair, demande à son assistante de quoi prendre des notes. Nous posons un dictaphone entre revue – sa ligne, ses contours et ses desseins – doit, en partie, à l’une de ses propositions politiques et philosophiques rassembler ce qu’il y a de plus fécond au sein des mouvements d’émancipation, c’est-à-dire fédérer trois courants que le temps a trop souvent opposé les traditions anarchistes, socialistes et communistes. Il écrivit ainsi, dans Mon chemin, paru en 2008, qu’il faisait siennes ces trois grandes aspirations révolutionnaires du XIXe siècle » – cette fusion permettant de lutter contre les barbaries, dont non seulement l’exploitation, mais aussi l’humiliation de l’homme et de la femme par l’homme [1] ». Le courant anarchiste ou libertaire œuvre à l’affranchissement de la personne, dans ses moindres plis, et veille scrupuleusement à ce que son autonomie ne soit pas mise à mal par quelque super-structure autoritaire ; le courant socialiste – rappelons que l’on doit au philosophe et ouvrier typographe Pierre Leroux d’avoir, sinon inventé, mis en marche le terme socialisme », qu’il opposait à l’individualisme et promouvait à la seule condition qu’il ne fût pas absolu », c’est-à-dire un socialisme du juste équilibre entre, selon ses mots, Liberté, Fraternité, Égalité, Unité [2] » – travaille à la disparition des inégalités sociales et économiques et à la possibilité d’une digne vie pour tous ; le courant communiste – rappelons que le concept est antérieur à Marx et qu’il fut popularisé, en 1840, par un banquet communiste » qui se tint à Belleville – entend réorganiser la société de fond en comble [3] » et se déployer à échelle internationale afin de mettre un terme définitif à l’empire de l’argent. Cela dit à très grands traits – nul n’ignorant les infinies querelles et les courants innombrables, de réformes en révolutions successives. 3Edgar Morin fut communiste. Membre du Parti, même. De 1941 à son exclusion dix années plus tard. C’est cette expérience qu’il conta dans Autocritique. Le communisme, rapporta-t-il dans l’une de ses préfaces, rédigée en 2012, fut une épopée fabuleuse, magnifique, immonde, atroce et dérisoire [4] ». Morin crut en la mission historique » du Prolétariat et au caractère incontournable du Parti pour transformer l’espoir des masses en réalité effective ; il se persuada que la morale n’était au fond qu’affaire d’efficacité – En dehors du communisme – de l’avenir de l’humanité – je ne croyais en rien [5]. » L’Histoire avait un sens, un but ; restait à suivre les pointillés du Progrès. Le futur était une mystique et le Parti une famille des plus possessives. La passion, et son lot d’aveuglements, n’eut pourtant qu’un temps ; l’ancien résistant Morin – c’est en réalité son nom de clandestinité, puisqu’il naquit Nahoum – fut lieutenant des Forces françaises combattantes fut progressivement mis à la marge de l’organisation avant d’être épuré », comme tant d’autres avant et après lui. La peine puis les yeux dessillés Morin se rendit compte qu’il avait perdu la foi en l’évangile selon saint Marx [6] ». Le marxisme, songea-t-il bientôt, fort de ses ingénieux schémas et de sa toute-puissance théorique, avait perdu contact avec le sol et l’homme réel. Cela signa-t-il pour autant la fin de tout espoir d’émancipation ? Assurément, non. 4Celui que le journaliste Edwy Plenel présente comme un compagnon de route indocile de la gauche [7] » s’échina dès lors à complexifier un terme, simple, qui portera l’ensemble de son œuvre la pensée et l’analyse produites par l’Homo sapiens afin de dire et d’appréhender le monde. De relier sans chercher à cerner, à étouffer dans un système clos, une totalité. Il croisa l’héritage socialiste, l’étaya, le nourrit – des sources antiques Héraclite à l’humanisme Montaigne, d’un certain bouddhisme compassion au noyau dur de la parole christique rédemption, pardon, de la psychanalyse Otto Rank, Jung, Freud aux tenants des sciences dures » Bergson, Bachelard, Von Neumann, Piaget, Niels Bohr, de la poésie Caillois, Breton, Bataille à l’écologie Illich [8]. Au cœur de sa démarche, de sa méthode le va-et-vient, l’apparent paradoxe. Intégrer tout en dépassant. Ce qu’il appelle, après Bakhtine, la dialogique faire se frotter, ensemble, l’eau et le feu du réel pour prendre la mesure des tensions sans toutefois en rester là. Une idée, en somme, tend vers une certaine vérité lorsqu’elle embrasse tout et son contraire. Lorsqu’elle décèle dans le noir la part de blanc et dans ce dernier son pan de noir. Lorsqu’elle rassemble A et Z pour prendre la mesure des vingt-quatre strates qui les séparent. Leçon salutaire – qu’il applique, et c’est notamment cela qui nous intéressait dans le cadre de la présente rencontre, à la perspective politique. Morin souhaite à la fois révolutionner et conserver, bouleverser et maintenir – n’hésitant pas, par provocation, à se définir comme un droitier gauchiste ». D’aucuns le lui reprochent d’ailleurs esbroufe, tic aisé, tour de passe-passe pour jouer au plus malin ou noyer le poisson de la domination [9] » ; le sage » est parfois raillé, daubé pour ses belles paroles » qui n’engageraient à rien et ne déstabiliseraient personne. 5Tournant le dos à l’hyperspécialisation comme aux modes de la pensée dans l’un des volumes de son Journal, il s’en prit, en passant, aux plus aveugles penseurs politiques de l’époque [10] », c’est-à-dire, selon lui, Sartre et Althusser, le penseur, bien qu’honoré à de nombreuses reprises aux quatre coins du monde et salué par des figures officielles » plus ou moins estimables en 2008, Sarkozy avait publiquement fait sien l’un de ses concepts majeurs – la politique de civilisation », jure avancer en indépendant et, même, en marginal. À voir l’âpre polémique que l’un de ses textes [11], ayant trait à la question israélo-palestinienne, suscita aux débuts des années 2000 quatre ans de procédure et l’avocat et militant UMP Gilles-William Goldnadel s’époumonant contre la dangerosité de ses écrits [12] » et le dialogue qu’il accepta de mener, en 2014 [13], avec un homme jugé infréquentable et toxique par la presque totalité de l’aire médiatique, intellectuelle et politique hexagonale – nous parlons de Tariq Ramadan –, il se pourrait que le directeur émérite du CNRS soit moins consensuel que l’image qu’il renvoie ou qu’on lui prête. Moins consensuel et plus concret, aussi, à lire La Voie ligne à ligne usages de l’eau, réformes du système carcéral, budgets de la santé, lutte contre les maladies nosocomiales, assurances complémentaires, piétonnisation des centres-villes, défrichage des arbres, gaspillages alimentaires, labels biologiques, taux de dépressifs… Les propositions sont nombreuses et entendent ravitailler dès à présent, à échelle nationale et internationale, la réforme radicale ou métamorphose » qu’il appelle de ses vœux. 6* 7 Pourquoi ce titre, Ballast, au fait ? », nous demande celui qui avoue aimer danser, jouer, jouir [14] », tandis que nous nous apprêtons à quitter son bureau. Parce qu’il est question de voie, ici aussi, faite de pierres composites, disparates et volontiers désaccordées, mais s’évertuant à maintenir un même avez écrit, dans votre ouvrage consacré à Karl Marx, que la politique était le grand art ». Pourquoi cette définition ? 9Je me rappelle de cette phrase de Saint-Just Tous les arts ont produit des merveilles l’art de gouverner n’a produit que des monstres. » Il est évident que la politique est une histoire qui nécessite un choix, une élaboration, et le propre d’un art est de réussir à faire une œuvre réussie, à défaut d’être nécessairement accomplie. Et c’est difficile. L’art ne parvient pas toujours à réaliser des chefs-d’œuvre ; il se fait avec beaucoup d’intuition, d’intelligence et de ce je-ne-sais-quoi » qu’on nomme sans doute l’inspiration. La politique – c’est-à-dire le destin des êtres humains en société – dépasse, du fait de son ampleur, les autres arts que sont la littérature ou la peinture. Cela ne signifie pas qu’elle leur soit supérieure, mais elle touche à nos vies et nos existences de manière plus directe. En cela, oui, c’est un grand art. 10Vous avez fait savoir dans un livre d’entretien que vous aviez abandonné le terme révolution » au profit de métamorphose ». Comment cette mutation, c’est-à-dire ce second mot, arrive-t-elle dans votre vie ? 11Il me serait difficile de vous donner des repères chronologiques extrêmement précis, mais je peux vous dire que c’est l’échec du communisme stalinien, via la révolution d’Octobre, qui me poussa à cette réflexion. Ce communisme n’a pas abouti, en plus d’avoir favorisé ce qu’il avait voulu détruire. L’URSS conduisit à un capitalisme plus puissant encore que celui que l’on avait voulu supprimer sous le règne du tsar, à une religion plus forte encore que celle que l’on croyait avoir éradiquée. L’échec était total. Il en fut de même pour le maoïsme la Chine est à présent un État capitaliste, elle est dirigée par un parti unique et vidée de toute sa substance communiste. Sans même parler de la Corée du Nord et du communisme héréditaire qu’ils ont créé – une conception des plus bouffonnes au regard de celle que développèrent les premiers socialistes et communistes. C’est sans doute aux alentours des années 1980 que j’ai abandonné ce mot. Non pas, d’ailleurs, dans le cadre national – renverser une dictature – ni dans un cadre légal – la révolution citoyenne » en Équateur ; j’ai abandonné l’idée de Révolution avec un R » majuscule. 12La Révolution mythifiée, fondée sur la rupture absolue, la fécondité supposée de la violence et la nécessité prétendue d’une dictature ». La Révolution de Lénine. La violence a dégénéré en un système concentrationnaire et l’idée qu’il fallait faire table rase du passé, comme le chante L’Internationale, s’est avérée des plus limitées on a besoin de toute la culture du passé pour pouvoir changer le monde. Montaigne, Montesquieu, Rousseau et Marx nous sont utiles, autant que la tradition humaniste à condition, comme j’ai toujours tenu à le faire, de distinguer l’humanisme de la déification de l’Homme et celui de la reconnaissance d’Autrui dans sa pleine qualité humaine. 13Pourquoi métamorphose » ? J’ai toujours été étonné par le fait que l’humanité soit passée, en cinq endroits du globe, de petites sociétés de chasseurs-ramasseurs de quelques centaines de membres à des sociétés historiques dotées de villes, d’agriculture, d’États et de religions – de l’Antiquité à nos jours. 14Il y a eu métamorphose, par des moyens plus ou moins inconnus peut-être la domination de nomades sur les sédentaires et, lorsque je considère l’Europe des temps médiévaux à la modernité, je vois aussi des processus de métamorphose ce mot n’est pas réservé aux libellules et aux papillons ! Il vaut pour la vie. Nous-mêmes, dans le ventre de nos mères, nous nous métamorphosons. À l’heure qu’il est, nos perspectives immédiates sont très négatives, mais j’espère qu’une pluralité de processus créateurs pourra confluer et créer un courant – une voie, une voie autre que celle de la mondialisation dans laquelle nous sommes emportés. 15L’idée de métamorphose est intéressante car personne ne peut prévoir la société qui adviendra elle sera sans doute une société-monde sans pourtant être un État-nation agrandi ; elle aura probablement des aspects fédéraux et confédéraux. Nous avons besoin de cette métamorphose car l’humanité présente nous conduit vers des catastrophes multiples. 16 Conservateur révolutionnaire », c’est ainsi que vous vous êtes décrit, un jour. Droitier gauchiste », également. Par-delà la boutade, que signifient vraiment ces apparents oxymores ? 17Dans les partis communistes et bolcheviks, il était traditionnel de désigner les droitiers » ceux qui manquaient de radicalité dans les changements structurels et tenaient à sauvegarder certaines libertés » et les gauchistes » ceux qui optaient pour la transformation radicale et immédiate. Staline a détruit et les uns et les autres. Et nous avons eu les mêmes phénomènes sous la Révolution française le second Comité de salut public, impulsé par Robespierre et Saint-Just, a d’abord écrasé les droitiers les Girondins puis les gauchistes les Enragés et les Hébertistes. Je me reconnais – qui plus est au regard des expériences passées – comme soucieux du maintien des libertés fondamentales d’expression, de mouvement, etc. ; et je m’étais exprimé au moment de la révolution des Œillets, au Portugal, contre la suppression d’un journal considéré comme droitier » par la frange communiste dominante. À Paris, certains disaient, y compris parmi mes amis, que l’important était de nourrir les gens plutôt que de leur donner la liberté. Contre ce grand argument, j’écrivais que lorsque l’on supprime la liberté, on ne donne pas du pain pour autant – je refusais désormais ce genre d’oppositions. 18En ce sens, je suis droitier ». Et gauchiste », car je reste persuadé qu’il faut tout changer, radicalement, mais que ce changement ne peut pas avoir lieu d’un coup. Ponctionner les grandes fortunes, voilà qui est évident ; mais comment le faire dans le cadre de la mondialisation ? Les gens fichent le camp ! Ils placent leurs fonds dans des paradis fiscaux et nous ne pouvons rien contre ce pouvoir hégémonique de la finance. On pourrait supprimer lesdits paradis, mais on voit bien le retard que les États ont en la matière… Que faire ? Il faut faire refluer progressivement cette hégémonie – et cela s’avère particulièrement important dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture. 19La grande exploitation, l’élevage industrialisé et la monoculture détruisent les sols et produisent des insanités multiples standardisation, perte de goût. Imaginons un grand mouvement de consommateurs – puisque nous le sommes tous devenus – qui boycotterait les produits malsains et ferait régresser les grandes surfaces, aidant ainsi l’agriculture fermière et biologique. C’est par des voies multiples qu’on peut commencer à améliorer la société ; je parle d’oasis des oasis de solidarités, d’écologie et de fraternité des fermes, des coopératives, etc.. Il faut élargir et propager ces oasis, y vivre, et faire qu’elles deviennent une base de départ pour un plus grand changement. Nous devons réorienter la pensée politique ne plus avoir un programme, ne pas avoir un modèle de société ; avant une création, on ne sait pas ce qui va se passer. Je conserve la radicalité gauchiste et la liberté droitière – refusant les alternatives de la pensée binaire. 20À lire toute votre œuvre politique depuis Autocritique, disons, on a l’impression que vous creusez un sillon enterrer ce vieux débat, cette traditionnelle opposition entre réforme et révolution… 21Effectivement. Si vous prenez l’histoire du réformisme comme du révolutionnarisme, on peut affirmer que les deux ont échoué. Le réformisme social-démocrate, qui a pourtant accompagné un certain nombre de protections sociales à commencer par l’État-Providence », pris dans la présente conjoncture, effrite les anciennes réformes et ne propose plus rien la pensée réformiste est vide. Tout comme l’est la pensée révolutionnaire. Il faut une pensée qui se ressource à la fois dans les aspirations libertaires, socialistes et communistes, mais aussi écologistes – il faut prendre en compte tout ce que Marx n’a pas vu, ou pas pu voir. 22Vous évoquez la patrie comme angle mort de la pensée de Marx. 23C’est une de ses carences. Voyant l’importance décisive des classes et assurant, comme on le sait, que les prolétaires n’ont pas de patrie », il a sous-estimé la réalité de la nation. Comme vécue par les citoyens. Il y a même, chez Marx, une faiblesse dans sa pensée de l’État celui-ci n’était à ses yeux que l’instrument de la classe dominante, ce qui l’a conduit à sous-estimer son pouvoir propre. On l’a vu en 1914. Nous avions deux énormes partis socialistes internationalistes – allemand et français – et il n’a fallu que quelques heures pour que l’internationalisme se dissolve au profit du patriotisme et du nationalisme. Staline a d’ailleurs fortifié ce système en recourant à la notion de patrie soviétique ». C’est un trou noir qu’il faut combler dans la pensée de Marx. 24Votre idée de rassembler les trois courants anarchistes, socialistes et communistes est l’un des éléments fondateurs de notre revue. Arrêtons-nous sur l’anarchisme. Comment a-t-il inspiré et nourri votre réflexion – alors que vous venez du communisme ? 25Dans ma formation adolescente, je cherchais et j’errais entre les idéologies. Mon premier acte politique fut de me rendre auprès d’un organisme libertaire qui se nommait Solidarité internationale antifasciste », en aide aux anarchistes espagnols. J’étais très sensible à cette grande aspiration mais tout ceci a, ensuite, été recouvert par mon adhésion au Parti. J’ai néanmoins toujours gardé un lien avec cette tradition comme communiste, sous l’Occupation, j’étais très proche d’une femme anarchiste merveilleuse, May Picqueray. En tant que lecteur de Marx et de Lénine, j’estimais que la dictature du prolétariat allait aboutir à la liberté, c’est-à-dire à l’État sans classes il y a d’ailleurs une source libertaire dans le marxisme et même dans le Lénine d’avant la révolution d’Octobre. Puis, une fois hors du Parti, j’ai vu la fécondité du libertarisme – notamment sur le terrain de l’épanouissement de l’individu. Si vous l’ajoutez à la fécondité socialiste améliorer la société et communiste fraterniser, vous retrouvez une pensée qui existait, ainsi mêlée, au XIXe siècle – je ne les rassemble pas artificiellement ! Mais l’Histoire a séparé et opposé ces courants. C’est donc pour moi tout à fait naturel. Sans parler des relations personnelles et formidables l’aventure espagnole et ses réalisations doivent être connues et absolument une différence entre les termes anarchiste » et libertaire » ? 27À mes yeux, c’est la même chose. 28Dans Mon Chemin, vous avancez que l’on ne peut réduire l’homme à des déterminations sociales et économiques. Pouvez-vous développer cette idée ? 29Dostoïevski a montré qu’il existait dans l’homme des dimensions qui dépassent le social et l’économique. Dans Crime et Châtiment, la petite prostituée, Sonia, qui permet la rédemption de Raskolnikov, a un million d’années-lumière d’avance sur Karl Marx car elle sait que l’amour et la compassion sont des éléments de salut et de sauvegarde. Des œuvres comme Résurrection de Tolstoï m’ont beaucoup marqué. Lorsque j’ai envisagé le problème de la science sociologique ou historique, j’ai vu que tous les déterminismes clos qui enferment les gens dans leurs catégories et leurs habitus avaient une valeur statistique, mais qu’ils ne valaient pas pour tout il y a beaucoup d’exceptions. Nous ne sommes pas entièrement déterminés par notre classe, notre statut et notre origine ; la société n’est pas mécanique. 30 Faire copuler Marx et Shakespeare », c’était l’une de vos idées. Quel enfant verrait-on ? 31J’en suis peut-être un bébé. rires Il y a une conception tragique de l’existence chez Shakespeare qui n’existe pas dans la vision finalement optimiste de Marx. Quand Marx parle du caractère dialectiquement progressiste du capitalisme, il omet une part de la tragédie de cette avancée » ce que le capitalisme fait vivre au travailleur en l’exploitant, en déportant les paysans vers les usines. Le tragique n’est pas un pessimisme – je reconnais la tragédie de la vie en même temps que ses beautés. Ce qu’il y a de remarquable dans le théâtre de Shakespeare est l’absence de Salut final et de Dieu rien de mieux » ne va ressortir de tant de massacres. 32Vous aimez à rappeler, tout au long de vos écrits, que les ennemis possèdent une part de vérité devenue folle ». C’est un propos plutôt audacieux… 33Comment, à partir d’une communauté d’esprits humains, sécrète-t-on des dieux ? Tout commence par les esprits supérieurs, quel que soit leur nom. Comment ces dieux prennent-ils une force, une puissance, une autonomie et une existence incroyables au point de les adorer, de les prier du matin au soir et de mourir pour eux ? Ceci étant d’autant plus valable pour les religions monothéistes. Et ce qui vaut pour les dieux vaut pour les idées on a pu vivre, souffrir, tuer et mourir pour le communisme. Le point-clé est de savoir comment avoir un commerce avec nos idées ? Comment ne pas nous laisser écraser par elles ? Un propos de Marcel Proust m’avait frappé il affirmait que l’antisémitisme était une idée devenue folle. Je me suis demandé ce qui ne l’était donc pas, fou. C’est le fait qu’il y a un destin propre aux Juifs un destin lié à la persécution historique, aux métiers dans lesquels on les cantonnait – un antisémitisme qui a succédé à l’antijudaïsme chrétien. Tout en étant humains je suis moi-même juif d’origine, comme vous le savez, les Juifs ont une différence liée à l’Histoire nier cette différence, c’est nier le fait qu’il puisse y avoir un problème – même s’il n’est pas, comme je le crois, fondamental. Le problème n’est pas cette différence, mais le fait de la transformer en infériorité et là, l’idée devient folie. 34Mais quand vous écrivez, dans un article, que même le lepénisme contient une part de vérité devenue folle, à quoi pensez-vous ? 35La réalité de la nation, comme nous en parlions tout à l’heure. Mais c’est une réalité que l’on peut dépasser – par l’Europe et, en cas d’intérêts communs à tous, par des instances mondiales supranationales. La négation de cette réalité n’a pas de sens mais elle devient folie lorsqu’elle se traduit par la peur de l’Autre. On n’a pas assez compris, et enseigné, que la France est multiculturelle dès son origine ; elle a, au cours des siècles et de manières diverses, intégré des peuples qui avaient leurs propres langues – les Basques, les Bretons, les Alsaciens, les Auvergnats, les Flamands. Cette France est multiculturelle tout en ayant son unité, consolidée par la Révolution française. Les ouvriers du début du XXe siècle les Espagnols et les Italiens n’ont fait que prolonger ce processus. Et les Maghrébins et les Asiatiques le prolongent ensuite. La France est, par sa nature même, une et multiculturelle. On aurait pu, en l’enseignant, faire reculer l’idée d’un vrai » peuple authentique ». Dans le nord de la France, le peuple est composé de gens d’origine polonaise. Avant que François Hollande ne soit élu, j’avais dialogué avec lui et lui avais proposé d’inscrire cette formule, une et multiculturelle, dans la Constitution il n’a pas compris, il a cru que cela favoriserait le communautarisme – il est dans la pensée binaire. 36En 1993, dans Terre-Patrie, vous évoquiez déjà le ré-enracinement ethnique et religieux ». C’est une des problématiques majeures de notre temps, semble-t-il. Comment en sortir par le haut ? 37La mondialisation techno-économique a provoqué la crainte de la destruction des cultures propres aux ethnies et aux nations. D’où, parfois, des processus de refermeture – le premier cas fut l’Iran. L’Occident a répandu aux quatre coins du monde sa foi dans le Progrès l’avenir serait meilleur. Cette foi s’est désintégrée un peu partout, y compris chez nous. Quand il n’y a plus d’avenir et que le présent est malheureux, on se réfugie vers le passé. La mondialisation ne s’est pas accompagnée de la prise de conscience que l’humanité avait une communauté de destin cette communauté est créée par la mondialisation tout en étant menacée par la mondialisation, qui développe des armes nucléaires et dégrade la biosphère. 38Mon message, celui de la Terre-Patrie, n’a pas du tout été entendu s’il y a destin commun, il y a patrie commune – qui englobe les autres patries – et prise de conscience de notre réalité biologique sur Terre. Voilà la tragédie de notre époque. La plus dangereuse. 39Lorsque j’en parle, on dit Oui, oui », mais cette idée ne s’enracine pas. 40Durant une partie du XXe siècle, en France, étaient souvent des hommes et des femmes liés à l’histoire socialiste, au sens large. On parle beaucoup d’un phénomène », ces temps-ci, d’un basculement » la fin de l’hégémonie intellectuelle de la gauche et l’essor d’une pensée de droite, voire très à droite Finkielkraut, Renaud Camus, Zemmour, etc.. Comment l’observez-vous ? 41Qu’est-ce qu’un intellectuel ? Ce n’est pas seulement un philosophe ou un écrivain ; c’est un auteur qui prend parti sur la place publique. Zola est romancier ; il devient intellectuel avec J’accuse ». Dès l’affaire Dreyfus, nous avions des intellectuels des deux bords – souvenons-nous des Barrès et des Maurras. Il y avait un mouvement intellectuel de droite très fort, alors. Ce n’est qu’après la Libération que l’on a assisté à l’hégémonie dont vous parlez. Il y a toujours eu deux France la France aristocratique, antisémite et monarchique a toujours existé, mais elle s’est, en grande partie, déconsidérée sous Vichy. On assiste aujourd’hui à un dépérissement de l’intellectualité de gauche ; pourquoi ? 42Parce que nous faisons face à un système de régression généralisée. Et ce dépérissement s’accompagne d’un vichysme rampant c’est la deuxième France qui reprend du poil de la bête car la première n’est plus alimentée. Il est normal, dès lors, que l’hégémonie bascule et que surgissent ces porte-paroles – c’est un phénomène regrettable, mais compréhensible. Aussi, l’hégémonie de gauche était fondée sur de grands aveuglements l’URSS ou le maoïsme – même Foucault s’est trompé sur l’Iran. L’intellectuel de gauche a un lourd tribut d’erreurs, de manque d’informations et de sérieux ; nous ne sommes pas nombreux à avoir fait autocritique »… Je me sens un peu seul. Nous sommes dans une époque où règnent les experts et les spécialistes, jugés comme seuls compétents » ; une époque où seuls le calcul et le chiffre sont jugés comme pertinents » il y a un besoin d’intellectuels, afin de poser des problèmes fondamentaux et globaux, mais il y a pénurie. On ne réagit presque plus aux situations que l’on n’aurait jamais tolérées il y a trente ans. 43Une dernière question vous avez durant votre vie connu des épisodes historiques pour le moins cruels, mais demeure en vous un certain espoir. Une foi en l’Homme. Comment la comprendre ? 44J’ai gardé les aspirations de mon adolescence sans en conserver les illusions. Ma mère est morte lorsque j’avais 10 ans… J’ai gardé un esprit enfantin », qui s’amuse, curieux de tout. J’aime la vie et j’ai gardé cette capacité de réagir contre les horreurs. Ces événements que j’ai vécus m’ont sans doute stimulé à nouveau, remobilisé… Peut-être ai-je voulu prendre ma retraite mais je ne l’ai pas pu il y a toujours quelque chose à faire ! rires Je me focalise sur l’idée, en ce moment, que l’on sent une aspiration, dans une partie de la population et de la jeunesse, vers ce qui n’est pas le profit et l’intérêt ; on sent un désir de fraternité, de solidarité et de convivialité – ces oasis. Et j’ai envie de m’y dédier. Ce n’est pas de ma faute, je ne peux pas m’en échapper. rires Notes [1] E. Morin, Mon chemin, Fayard, 2008, p. 265. [2] P. Leroux, Œuvres 1825-1850, Lesourd, 1850, p. 376. [3] Préface à l’édition allemande du Manifeste du parti communiste, de Marx et Engels, en 1890. [4] E. Morin, Autocritique, Seuil, 2012, p. 14. [5] Ibid., p. 142. [6] Ibid., p. 267. [7] E. Plenel, L’alarme d’Edgar Morin », Mediapart, 25 août 2013. [8] Voir E. Morin, Mes philosophes, Germina, 2011. [9] J-P. Garnier, Des chercheurs au secours de l’ordre établi », Le Monde diplomatique, octobre 2007. [10] E. Morin, Journal, 1962-1987, Seuil, 2012. [11] Voir E. Morin, Le Monde moderne et la question juive, Seuil, 2006. [12] Edgar Morin n’a pas commis de diffamation raciale », LDH, 17 juillet 2006. [13] Voir Edgar Morin et Tariq Ramadan, Au péril des idées, Presses du Châtelet, 2014. [14] E. Morin, Journal, 1962-1987, op. cit. C’est mon espoir la vidéo - chargement du lecteur vidéo - Tous les clips de Julien Clerc Le meilleur du son Chanson française avec le vidéo-clip officiel de la chanson de Julien Clerc "C’est mon espoir".C’est la première piste du 17ème opus de l’artiste intitulé Julien » et sorti en 1997. Les paroles sont de Étienne Roda-Gil. Cette vidéo de l'album Julien 1997 a été regardée 10 fois. Note des visiteurs Les dernières sorties musicales de Julien Clerc Laissons entrer le soleilLili voulait aller danser Votre avis sur la chanson C’est mon espoir ? laissez votre commentaire et vos critiques Ecoutez le meilleur de la musique Chanson française avec la vidéo officielle de C’est mon espoir, découvrez également le vidéoclip Riders on the storm. Add this video to my blog C'est mon Chant D'EspoirZIRA Dors mon gentil Kovu. Rêve, envols-toi ! Un jour quand tu seras grand, Tu deviendras Roi ! KOVU Bonne nuit ! ZIRA Bonne nuit, mon petit Prince ... Demain commence ton entraînement intensif ! Il m'a chassée, persécutée, Abandonnée sans défense Quand je pense à ce qu'il m'a fait, J'ai quelques impatiences ! Mais je caresse un si beau rêve Que mon c½ur n'est pas trop lourd Songeant que son règne s'achève Je fais pattes de velours. Simba qui se meurt dans la nuit, Sa fille qui pleure entre mes griffes, Son dernier soupir dans le noir, C'est mon chant d'espoir ! Pourtant, j'ai tenté d'oublier, J'aurais pu lui pardonner, Mais l'ennui, Je sais, c'est petit, Je ne supporte pas qu'il vive ! NUKA Alors, c'est toi qui t'est choisie Pour chasser Simba d'iciZIRA La bataille sera sans pitié, Mais ce travail-là me plaît. La mélodie des grognements, Le contrepoint des hurlements, La symphonie du grand départ, C'est mon chant d'espoir ! Scar s'en va Mais Zira est bien là, Pour aimer ce p'tit c½ur, Jusqu'à ce qu'il devienne un tueur Et prenne goût à l'horreur NUKA Dors, toi, vilain termite ! Je veux dire "gentil petit chat" ... VITANI Un jour quand tu seras grand ... ZIRA ... tu deviendras Roi ! Écoute les tambours de guerre, Les rugissements de KovuNUKA La soif de vengeance,VITANI Sois témoin ...ZIRA Oui, j'entends les bravos ! NUKA & VITANI Kovu, l'héros ! ZIRA Je vois notre étendard Dans un ciel de cauchemars Rougi par ma victoire, TOUS LES LIONS C'est mon chant d'espoir ... Posted on Wednesday, 22 April 2009 at 1006 PM Aucune passion ne me guette De l'Hudson à la croisette D'Alésia jusqu'à la fin de la ligne de Sceaux Ce que j'ai eu, je l'ai voulu Gagné, perdu, rien ne va plus, Rien ne va plus La vie se promène sous la soie La toile ou le velours, nuit et jour Aucune passion ne m'agite Ni le rêve de l'Amérique Ni la prise de n'importe quel pouvoir Mais tous les jours, pouvoir te voir Même dans le noir, c'est mon espoir Mais pour longtemps, nos "quatre" yeux Perdu à deux, un seul regard C'est mon espoir, c'est ma victoire Ce que J'ai eu, je l'ai voulu Gagné, perdu, rien ne va plus C'est ma vengeance, mon espérance Aucune passion ne me guette De l'Hudson à la croisette D'Alésia jusqu'à la fin de la ligne de Sceaux

c est mon chant d espoir