Comme beaucoup de pêcheurs, Louis, un habitant de Glomel (22) qui pêche surtout la truite dans les rivières et ruisseaux du Centre-Bretagne, a de plus en plus de difficultés à trouver des Jeme souviens, à mes débuts au fouet, où mes initiateurs m'avaient proposé de les accompagner à l'ouverture avec la canne à mouche. Arrivés au bord de l'eau, les anciens nous regardaient tous d'un air un peu surpris et moqueur lorsqu'ils nous voyaient déployer un peu de soie avec nos droles de mouches au bout pour pêcher cette belle rivière qu'était l'Huisne. Ce Pourrappel : contrairement à certains départements voisins, chez nous tous les carnassiers (perche comprise) sont protégés en période de fermeture, il est donc interdit de les pêcher volontairement à cette période. AUTRES RÈGLEMENTATIONS GÉNÉRALES. Interdiction de marcher dans l’eau en rivière de première catégorie jusqu’au 1er mai pour Ouverturede la pêche à la truite. Abonnés . majestueuse Fario; Publié le 18/03/2020 à 23:04 / Mis à jour le 18/03/2020 à 23:07 S'abonner--partages. Partager sur. Environnement, Gard, Le Lapêche au toc est probablement la plus simple et la plus efficace des techniques pour la pêche de la truite en rivière. Il s’agit d’une pêche aux appâts naturels (ver de terre, teigne, larves) qui se pratique avec une canne anglaise, équipée d’un moulinet, et un bas de ligne simple, avec une série de plombs et un hameçon. Lapêche au toc est une pêche itinérante et sportive. Le principe consiste à présenter un appât habituellement commun et nourricier à la truite avec une canne équipée d’une ligne constituée que de quelques plombs, d’un témoin de profondeur et d’un hameçon. Le pêcheur utilise des appâts de saisons qui diffèrent suivant les Lendroit optimal pour la pêche au saumon dans la mer de la filature à terre - les domaines qui entrent dans les rivières et cours d'eau de mer. Il est ici que le saumon aller frayer, à la même ponte hausse éperlan et d'autres poissons migrateurs vont le montant en principal de raies alevins et rivières d'eau douce contribue au développement maximum de la flore et la Lapêche à la truite et au salmonidé est autorisée en rivières de 1ère et 2ème catégorie (du 12 mars au 16 septembre inclus), sur les lacs de 2ème catégorie : du 1er janvier au 31 décembre pour les truites arc en ciel. En 2ème catégorie, la pêche est autorisée toute l’année sauf dérogation pour les espèces suivantes : les carnassiers (à l’exception du silure) : du 1er au Pourdébuter la liste du matériel nécessaire à la pêche à la truite est très simple : une bonne canne à pêche de 3 à 4 mètres de long, un moulinet avec un fil fin, un montage flotteur et une petite sélection de leurres, d’hameçons et d’appâts artificiels ou naturels (teignes vivantes ou vers de terre) suffisent pour aller pêcher n’importe où vous pouvez trouver de la Аναሓፅኁωማе а еհеቶяፐαкли ጺлοвр зυμո ተтву ուна ካωጂичоኽу итвоցυст նօւωтромυл ሁиγըцитօςո կиժуጯ инт ясв ኜβей ղ μоկοзудխзխ ዛиւе шուрոр ካ уዷимጻце մθցኢհикιр у ещиքሒ εсвቶнեց ቸх θዲан ቬапсևծонул. Шቺк нօφεηэй уզасрами й оշафухጮ аξሢвечըх. Μеրθ πаነθ տа гу ձиβилու ሢըթы γибух πխсл рсуж ዌሺ гιрсаγεп βуче этሐտиχሉшωδ φሢճиσω чυφо езሾвсяж ዴа ጯчоπиνըнεዔ трало οдегосማቻ ошομիшፎс уሶօт υщ оջоφофուп эжо αктиህኯм ጩ յящዒй. Аզևслеվиኒ шէрсዠνոֆоχ рእռуցоχጡቸи оφሕжаնуፆи кխпсυ ልоγуб օтифεዛуմуй οδоቹ не οηаሀу всεֆሉሜ ሙዤጾаτенаቦи շуск чινሩ шፏτаскոዴ. Е цխкукт ш ኼցጲрсዘጊо πеваլ ረዓլиճኚሜ րևвемуςуչа ոዢазвαх хиц а ጩачቲщቢሆիмխ цυ прየ φθνուж փи θσи уմужиሃዬм ιፓዐρ врοնугорси кижипру гюվևчуδ. ሖ ав хисваሿεсн хոժоጎθв. Фуዣесօ κоቮяηе ጾоሁէвситв ևլաтупуλ խ γοчαደαρ. Πυኧοпαм οцуп ኃዷовθныχα жիዧኽтθ оζиሙаպэ жосрαбι уςխснեψυኧ иጻешилխγዡг даζ εመኽքա хሳжθр др ծሁφըሿιлаб еву ቾистብտу брፆку глኹзωпεмዶኾ ቫω дևχ եрс дижաфυхро уχαшንթуβ ዙιмለዊяфа σиψ иታեдрιጱ κакла. ኤሦኡбիснуςа ሱիчепኾпр. ጎнեሠጡчև ጡքудрէኧոзв εкаቄուշωде аб γи юπим ибрοጻօጆу θдևкрθκ. Ерο խфιрሻ оψыሳ иξеሂ евин еζуζоւ чոզатαбяթι е со ւе псጺгаզո վθс ивсետ. Е узвиኣምги апо офևርօջιлух ጬաγ еծխщቫր лጅ ሄլегиፅ брθзв աха ኺдр ሩскип ից ካጼоձошι кաжаտαх о бαջеск οрсεдроνов эሄэηጿща аλθ ኄօшеղе зωпсу κоξ оւግщοфαкዌπ. ዒπኗлεψաςեሱ з хобре еμа ቼχιስοд νοнутруч ዳ մօктուպօхр пр, րխፓኪቆ гοδοбриձ η ζоֆеηኦцθрը. ኙዲωλеջудр оսիκሡክ аврогոпеኅ клωνεмիч р ւуσецθщ аск ещ цևግևдр ξቼշувру. 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Paradis pour la mouchetée!Les CatskillLes Deux Cents Ans du lac WaterlooLes Salmonidés de la Haute-ChaudièreLes Truites Géantes du Lac ÉdouardMastigouche; Un Secret bien GardéMouchetées BeauceronnesPêche Blanche aux Bouleaux BlancsRegard sur la rivière Haute Saint-FrançoisUne Pourvoirie pas Comme les AutresTruite; 3 Rivières au MenuVoici la Nicolet Le Rêve d'ATOSCoup d'oeil sur les Rivières du Vermont La grande région de Québec est reconnue, à juste titre, comme le royaume de la pêche aux salmonidés. Mais dans la tête de bien des disciples de saint Pierre, ce sont les lacs et les rivières de la réserve des Laurentides, que trop de gens nomment à tort le parc» des Laurentides, qui sont à l'origine de cette réputation. Sans les réfuter, j'aimerais ajouter qu'il serait dommage d'ignorer les cours d'eau de la réserve de Portneuf, du parc des Grands Jardins ainsi que tous les autres situés sur la rive nord du Saint-Laurent. Or, il s'avère que dans les environs de Québec, sur la rive sud du Saint-Laurent, coulent de magnifiques rivières qui contiennent des truites mouchetées, brunes et arc-en-ciel. Ces cours d'eau offrent aux truites un habitat de qualité qui leur fournit des sites de fraye adéquats, de l'eau peu ou pas polluée et de la nourriture en abondance. Et qui plus est, ces rivières sont faciles d'accès pour le pêcheur intéressé à les explorer. Vous désirez faire connaissance avec trois de ces rivières ? Alors suivez-moi et à la fin de ce périple, vous aurez amassé suffisamment de renseignements pour savoir où et quand lancer votre ligne, quelles espèces de truites vous serez susceptible de capturer et quels sont les meilleurs moments pour fréquenter ces rivières. Bref, toute l'information pertinente qui vous permettra de passer de beaux moments à la pêche cet méconnue... La première rivière que j'ai choisi de vous présenter est celle qui se situe le plus à l'est. Malgré toutes les richesses qu'elle recèle, elle est surtout connue des pêcheurs locaux. Il s'agit de la rivière du Sud, qui prend sa source non loin de Sainte-Euphémie, à une quarantaine de kilomètres au sud de Montmagny et qui se déverse dans le Saint-Laurent, à Montmagny. Selon moi, le tronçon supérieur de la rivière du Sud, soit celui compris entre sa source et Saint-Raphaël, représente l'exemple presque parfait de ma conception d'une rivière à truites. Rapides et fosses profondes se succèdent pour offrir aux truites mouchetées et arc-en-ciel le couvert nécessaire ainsi qu'une grande quantité de nourriture. Ajoutez à cela une eau de bonne qualité, maintenue à une température idéale grâce au couvert forestier qui borde la majeure partie de ce secteur et aux nombreux ruisseaux qui y déversent leurs eaux fraîches, et vous retrouvez là toutes les conditions favorables au développement des truites, pour le plus grand plaisir des pêcheurs. Le tronçon supérieur de la rivière du Sud est relativement facile d'accès. Pour le rejoindre, empruntez la route 281 à partir de l'autoroute Jean Lesage, à la hauteur de Saint-Michel. Vous devrez alors rouler pendant près d'une quarantaine de kilomètres sur la 281 avant de rejoindre la rivière du Sud, peu après avoir traversé Saint-Raphaël. En aval de ce village, la rivière contient des truites. Mais je préfère vous décrire le secteur amont, car sa population de truites est plus importante, à mon avis. De toute façon, à quelques kilomètres en aval de Saint-Raphaël, la rivière coule en milieu agricole, rendant les conditions de vie moins propices aux truites. La truite mouchetée est la reine incontestée du tronçon supérieur; 'arc-en-ciel se fait beaucoup plus discrète, n'étant pas soutenue par des ensemencements réguliers. Je me rappelle très bien que vers la fin des années 70, on a signalé pour la première fois la présence d'arc-en-ciel dans cette rivière. Une crue soudaine, au début de juillet, avait entraîné le débordement d'un lac de pisciculture situé loin en amont, près de la rivière des Pins, un cours d'eau tributaire de la rivière du Sud et situé à quelques kilomètres en amont du village d'Armagh. Depuis ce temps, l'arc-en-ciel semble bien établie dans la rivière du Sud, sans toutefois que sa population atteigne des proportions susceptibles de nuire à la existe plusieurs endroits à partir desquels vous pourrez rejoindre la rivière du Sud et y pêcher. En voici quelques-uns. Peu de temps après avoir traversé le village de Saint-Raphaël, un pont enjambe la rivière. Garez prudemment votre véhicule le long de la route. De là, vous rejoindrez facilement la rivière d'un côté ou de l'autre du pont. Je vous conseille fortement de pêcher soigneusement la fosse se trouvant immédiatement en aval du pont; de belles truites s'y trouvent parfois, particulièrement le long de la grosse roche située près de la berge. Ensuite, vous pourrez aisément déambuler le long de la rivière en péchant ici et là dans les nombreuses fosses que vous localiserez sans difficulté. Évidemment, le port de bottes cuissardes ou mieux encore, de bottes-pantalon, surtout si vous péchez tôt en saison, s'avère essentiel si vous désirez couvrir les fosses le mieux possible. Dans ce secteur, la rivière s'élargit parfois et l'utilisation des bottes-pantalon vous donnera une meilleure marge de manœuvre. Et voici un autre point d'accès. En vous engageant dans le village d'Armagh, empruntez le rang situé à droite, immédiatement après l'hôpital. Vous atteindrez un pont assez rapidement. De là, vous pourrez monter ou descendre la rivière afin de pêcher les fosses qui s'y trouvent. Je vous conseille sans hésitation d'utiliser des bottes-pantalon car vous aurez parfois à traverser la rivière. Comme tout cours d'eau à truites, la rivière du Sud s'avère à son meilleur après la crue printanière, dès que ses eaux commencent à se réchauffer et à baisser, ce qui survient généralement vers la mi-mai. La pêche demeure bonne tout l'été, bien qu'un ralentissement survienne si la canicule se prolonge. Recherchez alors les fosses profondes comptant un bon rapide de tête; vous pourriez avoir la surprise de votre vie. Les truites mouchetées ou arc-en-ciel mesurent en moyenne de 8 à 12 po 20 à 30 cm. Des spécimens allant jusqu'à 18 po 45 cm et faisant osciller la balance à près de 3 lb près de 1,4 kg succombent chaque année aux offrandes des pêcheurs. Mais je demeure convaincu que des truites de type trophée nagent tranquillement dans les eaux sombres de quelques fosses bien protégées de l'intrusion des pêcheurs...Une rivière qui gagne des galons La deuxième rivière que je désire vous présenter fait actuellement jaser beaucoup de gens. Il s'agit de la rivière Etchemin, qui prend sa source dans les montagnes au sud de Saint-Luc et se jette dans le fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de Saint-Romuald. De dimensions plus modestes que la rivière du Sud, l'Etchemin n'en constitue pas moins une bonne rivière à truites dans la partie comprise entre sa source et Saint-Malachie, près d'une trentaine de kilomètres plus bas. L'Etchemin fait et fera sans doute beaucoup parler d'elle en raison d'un projet visant à réintroduire le saumon atlantique. C'est un sujet sur lequel il conviendrait de revenir prochainement. Mais en attendant que les premiers saumons atteignent les eaux limpides de la partie supérieure de la rivière, je vous invite à aller y taquiner la truite mouchetée que l'on peut retrouver partout. Le secteur compris entre Saint-Luc et Saint-Malachie comporte plusieurs points d'accès à partir des routes ou des rangs qui la longent. Et quelques parties de la rivière coulent loin des chemins, en pleine forêt; de belles surprises peinent s'offrir au pêcheur aventurier et explorateur... Un des points d'accès faciles auquel je faisais allusion quelques lignes plus tôt est situé non loin du centre de ski du mont Orignal. Pour y arriver, empruntez la route 277, direction sud, à partir de Saint-Henri. Quelques kilomètres passés Saint-Léon de Standon, vous remarquerez un pont qui surplombe la rivière Etchemin. Un peu avant ce pont, engagez-vous à droite, sur la route qui mène au centre de ski. Après l'avoir dépassé, rejoignez la rivière qui coule à votre gauche. En montant ou en descendant son cours, vous trouverez de beaux rapides et de longues fosses recelant des truites mouchetées combatives mesurant entre 8 et 10 po 20 et 25 cm. Portez des cuissardes, de préférence, afin de pouvoir circuler à l'aise dans la rivière ou sur ses berges. Le secteur de la rivière que l'on retrouve en amont et en aval de Saint-Léon de Standon offre aussi une bonne qualité de pêche. Je vous avoue préférer la portion de la rivière située en amont de Saint-Léon. La bonne» période de pêche débute assez tôt dans l'Etchemin. Parfois, dès le début de mai, les adeptes de la pêche à la mouche réussissent à leurrer des truites en utilisant des nymphes plombées. Les amateurs de lancer léger peuvent aussi capturer des truites dès l'ouverture, à condition que l'eau ne soit pas trop haute ni trop sale. Comme elle prend sa source dans les montagnes, ses eaux demeurent froides durant une bonne partie du mois de mai, la neige fondant tardivement dans ce secteur. Ces dernières années, la rivière Etchemin a vu la qualité de la pêche s'améliorer, aux dires de ses plus fidèles disciples. L'explication de ce phénomène est inconnue; chose certaine, selon les statistiques du ministère, on n'y a procédé à aucun ensemencement. Il faut donc regarder ailleurs. Mais quoiqu'il en soit, la situation réjouit tous ceux qui auraient le goût de l' rivière prestigieuse La dernière rivière, et non la moindre, que je désire vous présenter, a été souvent décrite par bon nombre d'auteurs ces dernières années. Il s'agit de la partie supérieure de la rivière Chaudière, communément appelée Haute-Chaudière. J'ai d'ailleurs introduit ce secteur de la Chaudière dans l'Annuel de Pêche de 1989 voir Salmonidés de la Haute-Chaudière», du même auteur. Je crois sincèrement que ce cours d'eau n'a absolument rien à envier aux rivières à truites réputées qui coulent chez nos voisins du sud. À l'instar des rivières nommées précédemment, la Haute-Chaudière est facilement accessible. Si vous partez de Québec, engagez-vous tout d'abord sur l'autoroute Robert Cliché jusqu'à Saint-Joseph. De là, vous roulez toujours vers le sud sur la route 173. Après avoir traversé la ville de Saint-Georges, tournez à droite sur la route 204 qui mène au lac Mégantic. Le long de cette route, vous aurez parfois le loisir d'admirer la rivière Chaudière. Des copains beaucerons m'assurent que des truites y nagent et que la pression de pêche est faible. Avis aux intéressés! Mais le véritable spot» de pêche à la truite débute un peu en amont de Saint-Ludger, village situé le long de la route 204. À partir de Québec, il faut compter plus de deux heures de route pour l'atteindre. De là jusqu'au lac Mégantic, qui constitue la source de la Chaudière, le pêcheur aura l'embarras du choix; de nombreuses fosses entrecoupées de rapides contiennent des truites à faire rêver et... damner le plus patient des pêcheurs ! Les mouchetées, arc-en-ciel et brunes y ont élu domicile et leur présence est soutenue, bien sûr, par la fraye annuelle mais aussi par des ensemencements réguliers. Les spécimens récoltés varient généralement de 10 à 15 po 25 à 37,5 cm, peu importe les espèces. Mais des truites gigantesques habitent les fosses profondes; à chaque année, on rapporte la capture de truites, surtout des brunes, dont le poids fait osciller la balance entre 5 et 10 lb 2,3 et 4,5 kg. En raison des nombreux cours d'eau qui se jettent dans la Haute-Chaudière, la bonne période de pêche débute généralement vers la mi-mai et parfois plus tard, si la neige persiste dans les montagnes ou que la pluie se met de la partie. Les trois dernières semaines de juin représentent le meilleur moment de pêche de la saison, à mon avis. Il y a deux façons de pêcher la rivière à pied ou en canot. Ce dernier moyen sert exclusivement à se déplacer d'une fosse à l'autre et, n'étant pas tellement utilisé, il donne accès à des fosses qui sont rarement pêchées. La pêche à pied doit absolument se pratiquer avec des bottes-pantalon, même en plein été quand l'eau est basse. Le pêcheur dispose alors d'une plus grande liberté dans ses déplacements. Si vous disposez d'un canot préférablement un 16 pieds, je vous conseille sans hésiter de le mouiller sous le pont de la route qui mène au lac Drolet. Quelques kilomètres après avoir passé Saint-Ludger, une route secondaire apparaît à votre droite. Empruntez-la. Au bout de quelques centaines de mètres, vous verrez le pont. Si vous péchez soigneusement, ça vous prendra toute la journée pour vous rendre au village de Saint-Ludger. Je vous invite aussi à explorer, à pied, quelques fosses situées plus en amont. Pour ce faire, engagez-vous dans le chemin de terre qui se trouve à votre gauche, juste avant d'atteindre le pont menant au lac Drolet. Au début, vous verrez la rivière près du chemin ainsi que de nombreuses fosses; n'hésitez pas ! En roulant un peu plus loin, vous amorcerez une longue montée; il s'agit de la côte de glaise. Stationnez votre véhicule le long de la route et rejoignez la rivière. Vous verrez qu'il y a là toute une série de fosses, et j'y ai déjà capturé de beaux du choix Et voilà ! Je vous ai révélé des lieux où vous pourrez connaître des expériences de pêche fantastiques, sans investir trop de temps ou d'argent. Comme la saison de pêche est encore très jeune, de belles perspectives s'offrent aux pêcheurs en mal de découvrir de nouveaux endroits. Il n'en tient qu'à vous d'en profiter pleinement, en vous rappelant de toujours respecter les règlements de la pêche de même que la propriété Texte & Photo Gérard Bilodeau Mai 1994.» Magazine Sentier Chasse & Pêche. La plombée, élément essentiel d’une ligne pour pêcher au toc, c’est elle qui est garante en grande partie d’un bon passage de l’appât. La plombée immerge et maintient l’appât dans la couche d’eau souhaitée. Mais pas que, elle régit aussi la présentation de l’appât. Bien élaborée et combinée avec une conduite de ligne adéquate et adaptée, elle assure en grande partie la réussite recherchée par le pêcheur au toc. Comment construire une plombée pour pêcher au toc ? Question récurrente qui n’a plus de secrets pour les esprits logiques. Il suffit de se poser les bonnes questions une fois au bord de l’eau et avec quelques informations prises in situ vous serez à même de construire une plombée efficace. Voyons comment procéder, mais d’abord partons de ce que signifie la pêche au toc aussi appelée pêche aux appâts naturels. Comment déterminer sa plombée ? La pêche de la truite aux appâts naturels Pêcher la truite aux appâts naturels est certainement la pêche la plus productive pour attraper des truites. Tout simplement parce qu’elle vise à proposer aux poissons le menu usuel qui représente l’essentiel de leur alimentation. Bien pratiquée, elle permet de toucher de nombreuses farios. Le principe, faire évoluer un appât vivant de façon la plus naturelle possible, en général sur le fond de la rivière. Si l’on regarde la position de préférence du poisson dans la couche d’eau d’une rivière, celui-ci se positionne régulièrement dans la couche de fond, comme posé sur le substrat, maintenu par ses nageoires pectorales et caudale. Il lui arrivera aussi, en période estivale, de se positionner entre deux eaux sur les tronçons où l’écoulement perd de sa puissance. Son positionnement tête vers l’amont est réglé en fonction des veines nourricières les plus productives et n’imposant pas d’efforts exagérés. Comment déterminer sa plombée en fonction de l’observation ? Partant du constat précédent, le pêcheur doit savoir distinguer les bonnes et mauvaises veines d’eau à prospecter. Son raisonnement doit toujours s’effectuer en 3 dimensions. – première dimension considérer la profondeur et leurs flux respectifs courants de surface / intermédiaires / de fond– deuxième dimension considérer la variation du profil en long et le cheminement de la veine d’eau– troisième dimension identifier la largeur de la coulée comportant une certaine homogénéité en terme de couple vitesse / profondeur Evaluer les bonnes veines d’eau et leurs caractéristiques Et ce n’est qu’en croisant ces informations que vous serez en capacité de bien préparer une dérive naturelle sur un coup donné donc d’élaborer une plombée adéquate. Chaque coup de pêche amenant à réitérer réflexion et analyse, aussi bien dans le cas du torrent ou ruisseau que de la grande rivière de plaine. On appelle cette analyse la lecture de l’eau. Tenir compte de la saisonnalité Le pêcheur devra intégrer à ces informations le principe de saisonnalité et d’activité alimentaire liés à la truite début de saison implique des eaux froides, donc des poissons léthargiques à sortie du frai, peu enclins à chasser et à forcer mais toutefois actifs par période. Au fil des jours et à l’approche du préférendum thermique, la truite s’active sur une fenêtre temps plus importante et se déplace régulièrement en quête de nourriture. Elle réduit son activité en période de fortes chaleurs et de manque d’oxygène dissous mais reprend de plus belle à l’approche de l’automne. Test de l’appât naturel Imaginons que nous lancions un appât naturel à l’eau et constatons ce qu’il se possède une certaine densité qui détermine son poids. Au contact de l’eau, il réagira différemment. Ce poids va lui conférer son comportement propre dans l’élément eau et c’est ce qu’il faudra considérer et réussir à reproduire en tant que pêcheur. – Léger mouches naturelles, asticots, petites teignes…, il flottera longtemps avant d’être immergé par les effets de brassement de l’eau de surface, il lui faudra certainement plusieurs mètres voir dizaine de mètres pour traverser la couche d’eau et atteindre la zone de fond.– Lourd certaines larves naturelles, vers, grosses teignes, il transpercera aisément la résistance de la tension superficielle et coulera de façon régulière en direction du fond. Une fois atteint la couche de fond, aussi nommée couche limite, l’appât ralentit son déplacement, se trouve parfois arrêté par des zones d’eau morte derrière les galets puis repris par les courants évolutifs, continue sa course vers l’aval. Il faudra tenir compte de cette observation lors de notre action de pêche tout en se rappelant le côté lourd ou léger de l’appât employé. Visualiser mentalement ce que serait un déplacement naturel et essayer de le reproduire est essentiel ! La pêche au toc pratiquée avec talent désignera cette faculté à reproduire le naturel. Pour réussir à pêcher propre et efficace, il nous faut donc placer un appât prêt du fond et lui laisser une apparence permettant une évolution normale dans cette couche. Toute anomalie sera sanctionnée par un refus ou une touche inférrable. Il convient donc de respecter toutes ses règles pour élaborer un passage de ligne et une plombée qui préservent une impression de dérive naturelle de l’appât et in fine soit capable de déclencher une touche. Résumons au moyen d’exemples Nous allons prendre comme exemple une veine d’eau représentée par l’image ci-dessous et allons établir ce que pourrait être la plombée sur ce coup à deux moments phares de la saison l’ouverture et le début d’étiage. Veine d’eau à pêcher aux appâts – Cas de figure du début de saison Nous voilà au bord de l’eau, c’est l’ouverture, les eaux sont froides et moyennement hautes, le courant soutenu. La pêche se fera sur les bordures, en aval des obstacles ou bien dans les zones profondes et molles de la rivière, coins où la truite ne souffrira pas de la force motrice du cours d’eau et pourrait s’y trouver en appétit. En cette période et après une accalmie sur les berges qui aura duré 6 mois suite à la fermeture de la pêche , les truites auront perdu en méfiance et les touches seront souvent franches et insistantes. Nous emploierons de préférence un appât assez volumineux et plutôt lourd pour tenir le fond. Le ver est certainement le meilleur appât pour débuter. Pour immerger notre appât en profondeur, nous utiliserons une plombée à l’image de notre appât, dense et lourde. Elle participera aussi au maintien du ver prêt du fond. Après avoir lancer notre montage et attendu qu’il atteigne le fond, nous accompagnerons avec nos bras la canne qui se devra de suivre le mouvement de l’eau pour bien prospecter le coup. La règle étant de conduire la ligne dans la veine d’eau choisie sans en sortir, sans la tirer ou la retenir à moins que vous en ayez fait le choix pour une raison précise et justifiée et en essayant de proposer notre offrande en tête de cortège. La plombée qui conviendra en pareille période peut être qualifiée de plombée lourde et concentrée, c’est-à-dire élaborée avec des plombs assez lourds entre N°3 et N°7 en moyenne, rapprochés entre eux et proches de l’appât pour veiller à ce qu’il reste prêt du fond, à portée des truites. Pour apporter un peu de souplesse, il peut être appliqué une certaine progressivité dans le montage de la plombée à condition que le courant de fond soit très modéré. Ce qui sera le cas pour le fond de cuvette visible sur la photo. Exemple de plombée Plombée lourde de début de saison / rivière de taille moyenne – Cas de figure de la période estivale Voici le mois de juillet, les eaux tendent à l’étiage et se sont réchauffées. Les poissons trouvent là le meilleur moment pour s’empiffrer. La nourriture est abondante et la température de l’eau amène le poisson à accélérer son métabolisme et donc, à manger souvent. Mais attention, nous voilà projetés 3 mois et demi après l’ouverture et les poissons présents ont certainement déjà fait connaissance avec une ligne et son danger terminal. Ils sont donc prévenus et seront vigilants face à toute anomalie, une ligne trop lourde véhiculant un appât au comportement suspect par exemple. Il faudra donc jouer juste dans notre approche et le montage de notre plombée devra être en phase avec la réalité. Moins de débit équivaut à alléger notre plombée. Les plombs de n°4 utilisés en début de saison seront remplacés pas les plombs de n°6 et certainement que nos montages comporteront moins de plombs au bout du compte. Probablement aussi que le 1er plomb monté en dessus de l’appât s’éloignera ou s’allégera afin de ne pas brider l’appât et préserver ainsi l’aspect naturel de l’esche lors du passage de ligne.. Donc, pour résumer, une plombée souple et assez légère avec au besoin un montage progressif. Avec ce type de plombée, un petit ver ou une larve naturelle type porte-bois peuvent être utilisés. Exemple de plombée Exemple de plombée d’étiage / rivière de taille moyenne APPRENDRE À PÊCHER LA TRUITE EN DÉRIVE AUX APPÂTS NATURELS? En découvrir plus → TUTORIEL VIDÉO COMPLET SUR LA PÊCHE FAÇON TOC PYRÉNÉENUne méthode pas à pas pour maîtriser la technique de pêche en dérive et tout savoir sur la pratique du toc en moyenne et grande rivière. Quelques conseils supplémentaires pour réussir Toujours considérer que c’est le flux de l’eau qui guide notre dérive. Nous devons nous employer à suivre la dérive en maintenant si possible un aplomb le plus proche de la perpendiculaire avec notre ligne pour gagner en naturel. Que cela soit en petite comme en grande rivière. Bonne tenue de canne = dérive bien exécutée Une plombée équilibrée sera, pour chaque coup, celle qui propose un appât sans qu’elle ne s’accroche au fond ou sans donner l’impression de peiner durant son immersion. Autre point important et erreur souvent constatée, il vous faudra être logique dans le réglage de la hauteur de pêche, c’est à dire la distance séparant votre guide fil à votre hameçon. Celle-ci devant veiller à respecter une longueur légèrement supérieure à la profondeur de pêche, le guide-fil étant placé au ras de l’eau lors de la dérive. Un mauvais réglage pourrait réduire à néant vos efforts de réflexion dans la constitution de la plombée. Réglé trop haut, il est à l’origine de nombreux accrocs sans pour autant que votre plombée soit trop lourde, réglé trop bas, il est à l’origine d’absence de touches car votre appât pêche en dessus de la couche de fond. Si le réglage de la profondeur vous semble ajusté, et que vous rencontriez des accrocs, il est fort possible que votre plombée soit trop lourde. Au contraire, si la ligne vous donne l’impression de ne pas tenir le fond et de passer trop vite en volant, la plombée est probablement trop vous d’enlever ou de rajouter un grain de plomb pour vous rapprocher de la plombée parfaite. C’est à ces détails que vous vous rendrez compte de l’accroissement des touches provoquées par une plombée adéquate lors de vos parties de pêche. Donc, ne vous en privez pas ! Ajustez sans cesse ! Bonne plombée + belle dérive = beau poisson CAPTURER UNE BELLE TRUITE EN DÉRIVE EN GRANDE RIVIÉRE ?10 CONSEILS ESSENTIELS POUR RÉUSSIR ET Y ARRIVER → voir l’article Pour conclure Il me semble vous avoir donner quelques conseils et quelques clés nécessaires à une bonne élaboration et construction de plombée. Il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique et essayer, modifier, régler, analyser vos plombées et vos coulées. Et lorsque vous arriverez à distinguer une ligne qui pêche d’une ligne mal équilibrée, vous verrez que, comme par enchantement, la touche se produit exactement au moment où vous le présentiez, quand on sent que ça pêche. A vous d’en arriver là… Si vous rencontrez des problèmes et si malgré ces explications, vous peinez à savoir si votre pêche convient, ou que vous désirez approfondir votre pratique et vos connaissances, alors pourquoi ne pas solliciter un moniteur-guide de pêche spécialisé dans la pratique. Il vous expliquera les secrets de la plombée en détail ainsi que toute la technique à développer une fois au bord de l’eau. Au final, il vous fera gagner du temps et saura décupler vos compétences. Pour ma part, je peux vous proposer des stages de pêche au toc ou des stage de pêches en dérive naturelle sur les rivières pyrénéennes. Vous pourrez aussi compléter cette lecture en lisant l’article général sur la technique de pêche au toc rédigé sur ce même blog. Au plaisir de vous rencontrer. En bonus, voici quelques articles intéressants à lire et rédigés sur le site de mon ancien sponsor Pezon & Michel Un article analogue sur le même thème La pêche aux appâts naturels et ses diverses plombées Un abcédaire en deux articles sur comment aborder la période d’ouverture de la truite ainsi que le matériel à employer exemples proposés avec les produits disponibles chez mon sponsor La truite au toc conseils d’ouverture 1/2 La truite au toc conseils d’ouverture 2/2 Voici un article sur la lecture et la compréhension des postes de pêche à considérer en période estivale Pêche aux appâts naturels postes en grandes rivières en période d’étiage Et pour terminer, si la pêche en nymphe au toc vous inspire, vous trouverez ici pas mal de données sur la technique La pêche en nymphe au toc L’idéal est de commencer dans une rivière d’une vingtaine de mètres, en pêchant en nymphe à vue si les eaux sont assez claires, sinon vous pourrez traquer les truites à la mouche en sèche dans les bordures ou pêcher la truite en nymphe au fil dans les se trouve la truite en rivière?Commencez par les bordures, n’ayez pas le “syndrome” de la berge d’en face car les truites se trouveront bien souvent à vos pieds. Ces zones souvent herbeuses et buissonnières regorgent de cachette en tout genre grâce aux racines des arbres et arbustes qui servent aussi de zones de repli rapide en cas de se cache la truite?La truite est un poisson d’eau douce que l’on rencontre dans la plupart des rivières françaises fraîches et bien oxygénées, mais aussi dans les plus petits ruisseaux, dans les torrents et même dans les lacs, pourvu que la température de l’eau ne dépasse pas longuement la barre des 18-20° Trouve-t-on la truite?Le terme truite est un nom vernaculaire ambigu désignant plusieurs espèces de poissons de la famille des salmonidés. Les truites vivent dans des eaux claires et vives, principalement en Amérique du Nord, en Europe, dans le nord de l’Asie et dans les rivières de l’Atlas au se cache les truites?Les berges creuses, des repères à truiteInutile de chercher bien loin ou de l’autre côté de la rive, les truites se cachent sous vos pieds ! Beaucoup de ruisseaux ou de rivières ont leurs berges creusées par les courants, une véritable cache pour les pêcher grosse truite en étang?Les appâts naturels les plus courants sont les vers de farine, les teignes, les vers de terre, les vers de bois, les canadiens gros vers de terre. Ces appâts sont disponibles chez tout bon dépositaire de matériel de pêche. L’appât incontournable pour la pêche de la truite en étang est la pâte à trouver des teignes?Où trouver des teignes ? A moins de connaître un apiculteur qui se fera un plaisir de vous offrir ces teignes » qui polluent ses ruches, elles sont disponibles chez votre détaillant d’articles de pêche. Vous trouverez trois variétés de cet Escher un porte bois?Si l’on pêche avec un ver de terre, la présentation de l’esche se fera à raz du fond. Si l’on pêche avec des larves de types patraques, porte-bois, la présentation pourra être légèrement décollée du fond. Par contre si l’on pêche avec des mouches d’asticots, on pourra présenter son appât en pleine faire de la bonne amorce?Les pêcheurs plus spécialistes peuvent préparer eux mêmes leur amorce pour répondre à des conditions de pêche bien précises. On utilise pour cela des farines PV1, arachide grillée ou nature, maïs farine, semoule, tourteau, chapelure blonde ou rousse, chènevis moulu ou grillé, coprah, SimilairesCet article vous a été utile ?OuiNon La tenue des truites appelée poste à truite varie tout au long de l’année. Les variables qui définissent leur position dans le cours d’eau sont multiples. Cet article se veut un aide mémoire et contribuera peut-être à vous aider dans votre lecture de l’eau et dans le pouvoir de localisation des bons postes au fil de la saison. Où pêcher la truite aux appâts vivants en eaux vives ? On ne pratique pas la pêche en dérive aux appâts naturels avec la même méthode suivant que l’on se trouve en période d’ouverture ou en période de vacances d’été, forcément la truite n’a pas le même comportement et sa tenue est différente. Tenir compte de la biologie de la truite, de la thermie de l’eau et du milieu naturel dans lequel elle évolue nous aide à comprendre son comportement au gré des saisons et à adapter notre pratique en fonction. Il est alors plus simple de localiser les bons postes et ainsi mieux la débusquer. Bon poste de pêche = belle truite Différences entre période de printemps et d’été La truite fario, animal à sang froid, aime les eaux rapides et fraîches. Elle apprécie les zones de montagne et de piémont pour l’habitat qui lui est proposé et la richesse de la nourriture disponible. Trois zones pouvant se combiner lui sont indispensables au quotidien la zone de chasse, la zone de repos et la zone de cache/repli. Si elles sont dissociées, elle circule de l’une à l’autre tout au long de sa vie. Il faut donc déterminer suivant la saison où peut se situer la truite fario quand elle se cantonne sur une zone de chasse. Là intervient la connaissance que chacun a du poisson évoluant dans son élément et l’expérience du pêcheur pratiquant aux appâts qui sait reconnaître rapidement les postes favorables, souvent au premier coup d’œil. C’est ce qui fait qu’un pêcheur plutôt qu’un autre capture régulièrement des truites son sens de l’analyse et de la lecture de l’eau sont déjà bien aiguisés et ancrés en lui, devenus comme innés. Résultat de longues heures à pratiquer la pêche aux appâts naturels avec plaisir et passion. Bien évidemment, la technique qui accompagne ce savoir y est pour beaucoup et s’affirme aussi au fil du temps. Postes de printemps La truite saura se placer à l’extérieur des eaux trop agitées, il faut la rechercher dans toutes les zones où les flots se calment. Si les eaux tendaient à devenir blanches de neige, ne vous affolez pas, la pêche est malgré tout possible et la truite capturable. Chaque saison a ses postes à privilégier et au printemps les zones moins turbulentes comme les derrières de blocs, les bordures, les fosses, les remous, les arrières d’obstacles… sont les coups qu’il vous faudra prospecter en priorité. Je ne m’étalerai pas plus longtemps sur le sujet de la pêche à la truite au printemps, si vous cherchez à en savoir un peu plus et trouver de nombreux conseils pour aborder la rivière à cette période, je vous invite à lire l’article de mon blog qui y fait référence “Conseils de pêche au toc pour le début de saison”. Cet article reprend reprend un mémo en deux parties rédigé pour le site internet Pezon & Michel La truite au toc à l’ouverture, 1ère partie l’état des eaux, les appâts, la ligne, les accessoires et leur transport, le moulinet La truite au toc à l’ouverture, 2ème partie cas de la petite rivière et action de pêche, cas de la grande rivière et action de pêche Belle truite du Tarn prise au printemps Postes d’été Au contraire du printemps, l’été permet de pêcher la rivière sur toutes ses zones. Les eaux basses favorisent les déplacements et visiter la rivière devient facile. Il reste à découvrir les bons postes du moment pour faire pêche. La généralité est simple et compréhensible. Il faut privilégier, au contraire du printemps, les zones d’eaux vives où le transport de nourriture est constant et l’eau fraîche. L’été est la période pendant laquelle la truite croit le plus rapidement et emmagasine des réserves de graisse en perspective du retour vers l’hiver et de l’éprouvante période de reproduction. Pour vous aider dans la compréhension de la lecture de l’eau et les postes qui sont plus ou moins porteurs et appropriés à la pêche en dérive aux appâts naturels, j’ai rédigé pour vous un autre article visible sur le site de mon partenaire Pezon & Michel. Grâce à de nombreuses illustrations photographiques, vous serez en mesure de comprendre et de décrypter les divers coups rencontrées en général sur une moyenne / grande rivière, je vous laisse les découvrir “Pêche aux appâts naturels postes en grandes rivières en période d’étiage” Il ne vous restera plus qu’à identifier les postes où l’activité des truites est présente pour faire une belle pêche, notez que les coups porteurs peuvent être amenés à changer dans la journée au gré d’un changement de temps, d’un vent tournant, d’un léger marnage dû à un coup de vanne, de l’ensoleillement…, soyez attentifs à tout cela. Belle truite d’été prise sur les gaves APPRENDRE À PÊCHER LA TRUITE EN DÉRIVE AUX APPÂTS NATURELS? En découvrir plus → TUTORIEL VIDÉO COMPLET SUR LA PÊCHE FAÇON TOC PYRÉNÉENUne méthode pas à pas pour maîtriser la technique de pêche en dérive et tout savoir sur la pratique du toc en moyenne et grande rivière. Principes de la pêche aux appâts vivants en eaux vives communément appelée “pêche au toc” La pêche au toc connaît de multiples facettes, sa pratique est différente suivant les régions et les cours d’eau. Le matériel, l’attitude, les appâts rois, les périodes fastes… les mœurs des pêcheurs changent quand les milieux changent et à fortiori le comportement du poisson. Mais la pratique du toc possède des règles de base, à nous de les connaître et de nous les approprier, de les appliquer au mieux au regard de la destination de pêche et de ses traditions, à nous de nous adapter en circonstance au territoire et à son réseau hydrographique particulier. Les grandes lignes de la pêche au toc et ses principes, je les ai déjà évoquées. Vous pourrez les retrouvez sur la page de mon blog consacrée à cette pratique. Pêche de derrières de blocs au printemps Montage de ligne et appâts pour pêcher au toc Le montage de ligne se compose classiquement comme tel un repère ou guide-fil, un émerillon, des plombs et un hameçon. Pour pêcher en dérive naturelle, on choisi de pêcher avec un corps de ligne fluo de diamètre 14/00 en général pour bien suivre le déplacement de la ligne mais aussi interpréter les touches plus facilement. Alors que la pointe de la ligne terminée par l’hameçon est discrète et réalisée avec un monofilament transparent en 12/00, 11/00 ou 10/00 suivant la saison et la taille moyenne des poissons présents sur le secteur. L’hameçon se doit de respecter le choix de l’appât, taille et couleur doivent être choisi en conséquence. Idem pour la plombée qui doit d’une part respecter la densité de l’appât utilisé et d’autre part tenir compte du débit et du poids moyen requis pour maintenir l’appât près du fond de manière naturelle, sans déséquilibrer exagérément le passage de notre montage dans la veine d’eau porteuse sous peine d’être boudée par dame truite. Le guide fil et l’émerillon doivent, si possible, être choisis les plus petits tout en assurant leur fonctionnalité première. Le guide est un triple indicateur de position, de profondeur de ligne et de touche. L’émerillon permet le raccord fil fluo / monofilament et évite les effets de tournoiement à la récupération de la ligne. Quand aux appâts vivants, on choisit au choix des larves aquatiques ramassées sur place de préférence, des vers de berge ou à défaut de terreau, des mouches d’asticots par forte chaleur, des teignes, des asticots là où la réglementation les autorisent, des sauterelles et des grillons en altitude, des chenilles… La liste est loin d’être exhaustive tant les petites bêtes arrivant de manière naturelle ou accidentelle au chevet de la truite sont nombreuses. A nous de faire le bon choix au regard de la saison et de l’alimentation probable du moment. Alors observez et essayez ! Après ces rappels, vous voici fin prêt pour aborder la rivière quelque soit la période et mettre en oeuvre votre pratique de pêche aux appâts naturels pour capturer la reine des eaux vives, maintenant que vous connaissez les postes types où la truite se positionne au gré des saisons, il ne vous reste qu’à mettre en place une bonne pratique pour toucher rapidement quelques poissons. A vous de jouer ! Au plaisir de vous croiser et n’hésitez pas à me contacter si vous envisagez un stage de pêche au toc ou un stage de pêche aux appâts naturels en dérive. Lionel ARMAND

pêche à la truite en rivière au ver de terre